Années soixante-dix, sortie du métro Bastille côté gare.
Si à l’époque des omnibus, la ligne de Vincennes s’est avérée plus rapide et plus confortable, elle va après la guerre de 1870 être concurrencée par les compagnies de tramways, à partir de 1875 : la ligne Vincennes- Louvre de la CGO, celles de Vincennes-Ville Evrard et Bry-sur-Marne des Chemins de fer Nogentais ainsi que les tramways de Saint-Maur. Frappée par la crise des années 30, malgré un service de plus en plus réactif, et l’exposition Coloniale de 1931 qu’elle dessert avec succès, un projet de suppression est évoqué dès 1937.
A partir de 1939, des tronçons vont être fermés
En 1964, la ligne de Vincennes a transporté 5 millions de voyageurs. Le RER l’a remplacé.
Les tronçons Verneuil-Marles puis Boissy–Verneuil sont fermés. Ainsi, la même année, la CMP présente un projet de trois lignes transversales dont une Est-Ouest qui met en communication : la banlieue Saint-Lazare (terminus à Saint-Nom-La Bretèche, Saint-Germain – Argenteuil) la banlieue Sud-Est (jusqu’à Juvisy via Villeneuve-Saint-Georges) et la ligne de Vincennes (jusqu’à Boissy-Saint-Léger). 1950, le nouveau plan d’aménagement régional et de transports parisiens prévoyait dans une première phase : l’électrification de la ligne de Vincennes avec mise en souterrain à l’approche de la Bastille, et le prolongement de la ligne de Sceaux du Luxembourg à Chatelet. La ligne ne sera jamais électrifiée. Elle restera fidèle à la vapeur jusqu’à son dernier voyage 14 décembre 1969 à 00h50 de Paris-Bastille à Boissy. Une partie de son tracé va être annexé par la ligne A du RER qui reprend la ligne au niveau de l’ancienne gare de Saint Mandé en sortant d’un tunnel venant de Nation, station créée pour remplacer la gare de Paris-Bastille.
