Les Nautes de Paris vous proposent quelques images, des biens portants durant cette période si particulière que nous venons de vivre. Pendant le confinement et lors de la première semaine de déconfinement dans la capitale.
Les masques étaient vivement conseillés. Chez les pharmaciens et même en grandes surfaces, ils étaient enfin arrivés pour nous, les non-soignants les potentiellement contaminables. « Minables » certainement car nous avons commencé à les voir jetés à terre pour pouvoir boire un gobelet de café, troués pour pouvoir fumer, comme ci-dessus, où simplement parce que ce n’est pas confortable et que la poubelle la plus proche n’était pas immédiatement là, à portée de main.
Le confinement s’était installé depuis le mois de mars. Les heures de liberté ont été dévorées par ceux qui avaient envie de grand air.
Les bancs permettaient d’organiser quelques rendez-vous. Ces moments d’échanges devenaient des instants privilégiés, le soleil étant de la partie.
Dans le 14e, l’avenue René Coty s’était transformée en zone de jeux pour les plus jeunes accompagnés de leurs parents et en aire sportive pour d’autres.
Les files d’attente pour l’approvisionnement, les cafés et restaurants fermés appartenaient au quotidien des confinés. la rue Daguerre s’est adaptée.
Enfin le déconfinement est arrivé, le 11 mai avec ses frustrations car Paris restait en zone rouge.
Nous savions que désormais nous avions de la place si cela devenait nécessaire à l’hôpital et en réanimation.
Les liens du confinement se desserraient mais les consignes, les gestes barrière, demeuraient. Petit à petit l’espace de liberté s’est étendu.
Les magasins ont ré-ouverts. Mais les cafés et restaurants demeurent fermés comme les parcs et jardins. Les activités reprennent petit à petit.
Nous pouvions enfin dépasser le temps qui nous était accordé, à l’extérieur.
Finis les papiers d’autorisation de sortie d’une heure.
Les limites de déplacement étaient repoussées à 100 kilomètres.
A pied on avait maintenant de quoi se promener.
Alors, direction porte de Vanves
Dès le samedi 16 mai à 7h. porte de Vanves, les puces se réinstallaient pour le week-end.
Au même moment, le quotidien le Parisien annonçait que dans le 12e arrondissement de Paris, place d’Aligre, la brocante qui s’y tient régulièrement aux côtés du marché alimentaire n’a pas repris. Ses habitués sont inquiets car ils pourraient quitter la place d’Aligre pour s’installer, à la rentrée en septembre, rue Crozatier ?
Dans le 14e, avenue Marc Sangnier et avenue Georges Lafenestre, timidement comme un convalescent, le marché à la brocante et aux antiquités va progressivement retrouver ses droits, sa place.
Les puces ont l’AUTORISATION d’ouverture samedi et dimanche de 7h. à 14h., un précieux sauf-conduit obtenu par les organisateurs. Une mission cependant, sous contrôle afin de veiller à ce que les gestes barrière soient respectés, surtout le port du masque.
Ils sont 180 à faire partie de ce grand marché non alimentaire.
Avec le confinement en mars, le temps s’était suspendu pour les amateurs et les marchands de brocante et antiquités. Une période d’attente, d’interrogation avec en ligne de mire, l’objectif à atteindre la période d’après.
Enfin le 2 mai une annonce apportait après deux mois d’inactivité, de stress, un message qui réconfortait : La réouverture se ferait le 16 mai dès 7h.
Les règles d’installation sont différentes en cette période.
Les marchands viennent en alternance la semaine paire : côté rue; semaine impaire côté grille.
Les 16 et 17 mai, se sont installés ceux qui sont côté rue, semaine 20 donc paire.
Les 23 et 24 mai ce sera au tour de ceux qui sont côté grille, semaine 21 donc impaire.
Une tâche complexe pour le placier garant du retour de l’activité.
Du côté d’Odéon, dans le 6e arrondissement de Paris, Danton se sent prisonnier, mais le calme règne dans la cour du Commerce Saint-André où fut mise au point et testée la guillotine.
Pucier
Comment posted on 5-23-2020Tâche complexe ????? on a vu pire