Carnet rose du parc zoologique de Paris, après la naissance d’un petit girafon le 3 juillet, voici un nouveau-né le 23 juillet 2019, un petit mâle pudu de la Cordillère des Andes, le plus petit des cervidés. Un adulte mesure entre 60 et 85 cm de long ; sa hauteur au garrot oscille entre de 35 à 45 cm.
Le faon atteindra la taille adulte à 3 mois et sera doté de ses premiers andouillers. Ce petit mâle atteindra sa maturité sexuelle entre 6 et 18 mois.
Ses bois sans ramures de 10 cm pourront alors pousser. Le mâle perd ses petits bois chaque année. En liberté, il peut vivre une dizaine d’années.
La période de reproduction des pudus est d’avril à juin. La période de gestation est entre 6 et 7 mois soit 200 à 210 jours.
Ses parents sont Loca 2 ans du zoo de Berlin et Mapu 2 ans du zoo de Chester, arrivé en 2018.
Lorsqu’il est en liberté dans la nature, les taches claires du pelage du faon -qui vont disparaître- le dissimule à la vue de ses prédateurs, notamment des chiens sauvages.
Sa mère Loca lui a aménagé un nid où elle vient l’allaiter. Comme la majorité des cervidés de la planète, le pudu est nidicole.
Ce petit cervidé solitaire est un herbivore qui se déplace la nuit. La plante favorite du petit ruminant serait le fuschia. Il vivait dans les forêts d’Argentine d’où il a pratiquement disparu et celles du Chili où il resterait 10.000 individus.
Bon grimpeur, il peut monter jusqu’à 3200 mètres d’altitude. Il a des pattes courtes et solides, les pattes antérieures sont plus courtes que les pattes postérieures. Chaque patte garnie de sabot possède quatre doigts ; les deux petits doigts placés en arrière sont en ergots.
Vous retrouverez les pudus à Paris dans la biozone Patagonie du parc zoologique.
Cet espace abrite notamment l’un de ses prédateurs le puma ainsi que des vigognes, des nandous, des maras qui sont les lièvres de Patagonie.
Ils sont protégés par l’IUCN, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Les pudus sont présents dans 25 zoos européens, ce qui représente 65 individus avec chaque année moins de douze nouveaux petits.
Photos : F.-G. Grandin / MNHN
Pingback: Zoo de Paris, été 2020, naissances dans la biozone Patagonie | Nautes de Paris