Cette jeune britannique (ci-dessus aux États-Unis, à Harlem, avec Taylor Gordon et John Banting) a quitté son Angleterre natale pour vivre durant les années 1920, en France. A Paris, elle devient l’amie de Tristan Tzara. Elle sera proche des Surréalistes, de Man Ray. Elle sera la compagne de Louis Aragon. En 1931, elle fait projeter à Londres L’âge d’or de Bunuel.
Elle se passionne pour l’art africain, collectionne objets, ivoires et bracelets. Sa collection de bracelets, en 1939, comprenait 487 pièces.
Le musée du quai Branly présente jusqu’au 18 mai, une exposition préparée par Sarah Frioux-Salgas : « L’Atlantique noir de Nancy Cunard : Negro Anthology 1931-1934« . L’ouvrage a été publié à Londres, à 1000 exemplaires le 15 février 1934…
Dans son imprimerie.
Elle a créé une maison d’édition (1928-1931) : Hours Press, 15 rue Guénégaud (Paris 6e). Elle publiera 23 ouvrages en anglais à tirage limité dont un volume des Cantos d’Ezra Pound et un seul ouvrage en français la traduction par Aragon de La chasse au Snarck de Lewis Carroll. Elle va rencontrer le pianiste noir américain Henry Crowder qui après Aragon la seconde dans son travail d’éditeur.
Henry Crowder va l’aider à réaliser son anthologie
Des pages de l’anthologie…
Negro Anthology, ainsi qu’elle a écrit dans la préface va « ...inventorier les luttes du peuple noir, les réussites, les persécutions et les résistances qu’elle suscitent. » près de 150 auteurs vont témoigner. Une expérience, un engagement à découvrir au musée du quai Branly.
(Photos : Dominique Germond)
