Du 10 novembre 2021 au 7 février 2022, le plasticien du végétal, poète de l’éphémère, Duy Anh Nhan Duc, artiste franco-vietnamien présente une ode au pissenlit.
Elle a été installée dans la rotonde du quatrième étage au Musée Guimet (Musée National des Arts Asiatiques-Guimet MNAAG), place d’Iéna, Paris XVIe.
Né en 1983, à Ho Chi Minh Ville (Saïgon jusqu’en 1976), il vit à Paris.
La nature lui inspire des installations poétiques à partir de matières qui le fascinent.
Il se définit comme un sculpteur de la flore et explore de nouvelles approches du végétal fixé pour l’éternité. Après la sculpture Dandelion Light qui mettait en lumière cette fragile fleur de pissenlit. Voici une nouvelle cueillette pour une nouvelle recherche, une nouvelle expérience face à une existence humaine, sociale et écologique devenue aussi fragile que la fleur de pissenlit.
Le Parloir des souhaits, imaginé pour le Musée National des Arts Asiatiques – Guimet, est ainsi une ode au pissenlit. Cette installation nous invite à renouer avec le vivant autour de cinq œuvres.
L’exposition offre un voyage initiatique afin d’expérimenter et vivre cette installation. Le pissenlit ou dent de lion est une plante médicinale à la fois puissante, belle et fragile. Il agit comme un révélateur de la situation écologique et sociale d’aujourd’hui. Cette plante que l’encyclopédiste Pierre Larousse avait choisie comme emblème des connaissances avec ses aigrettes du savoir offertes au monde, nous revient ici pour une nouvelle ode informative sensible dorée à l’or fin.
Observateur de cette flore délicate, il propose au visiteur de venir vivre une expérience à partir de la création qu’il a élaborée pour le Musée Guimet ; autour de moments qu’il a préparés pour émouvoir et surprendre. Cette mise en scène invite à penser, rêver et agir ; déclencher la part de créativité et de réactions individuelles pour renouer avec la nature en tous lieux.
Face au mur – Le parloir des souhaits – les racines du ciel
A propos de son travail, voici ce que dit l’artiste : « Mon travail puise son essence dans la poésie du monde végétal. Chacune de mes créations émane du plaisir que j’éprouve à passer du temps dans la nature : en forêt, dans des prairies, dans une friche, ou même en ville, au milieu d’un rond-point. L’émerveillement s’offre à tous ceux qui le cherchent. J’aime me laisser guider par le jeu de la rencontre. Cela peut être devant l’agencement gracile des pétales d’une fleur devant la puissance d’une graine, ou à la vue de l’architecture d’un système racinaire. »