Après avoir vu Les Tambours du Bronx, dans leur configuration classique, dans la cour de l’Institut de France en juin dernier, nous les avons retrouvés en version métal, en juillet à Perpignan dans le cadre des soirées estivales, baptisées les Rayonnantes.
Le Bronx dans la Nièvre ?
Ils sont Français. Ils ont tellement voyagé que certains les pensaient Américains, le Bronx ne pouvait pas être en France. De plus, ils fréquentaient un bistro aujourd’hui disparu qui s’appelait Broadway.
Né en 1987 dans le quartier des cheminots baptisé le Bronx, à Varennes-Vauzelles qui jouxte Nevers dans la Nièvre, un groupe de jeunes s’est mis à taper sur des bidons de 225 litres. Inspirés par le bruit des ateliers de la SNCF et celui des locomotives, les Tambours du Bronx y sont nés générant un son dit « industriel ».
En 1989, Jean-Paul Goude leur a fait descendre les Champs–Elysées pour le défilé du Bicentenaire de la Révolution.
Ils étaient aussi du spectacle de Johnny Halliday pour le centenaire de la Tour Eiffel.
Toute la France découvrait le groupe qui partait à la conquête de la planète.
Ils se sont produits lors de festivals en France et à l’étranger.
Ils se sont associés à d’autres groupes.
2017, pour leurs 30 ans de nouveaux partenaires les rejoignent afin d’offrir un spectacle métal et électro avec le batteur métal Franky Costanza (groupes Naraka, Blazing War Machine, ex. du groupe Dagoba) ; au Clavier, samples, le DJ Arco Trauna (Sonic Area) et au chant Stef Buriez, Reuno et Renato accompagnés par une équipe technique de trois membres, aux moniteurs Jé, à l’éclairage Max, et au FOH le mélange des sons Fraise.
Ils cassent beaucoup
Avec leurs tatouages, leurs piercings et leurs vêtements noirs, les anciens blousons noirs se sont affirmés « métal ».
Le groupe s’est renouvelé quelques anciens sont toujours présents. Ils ont enregistré des disques parmi lesquels « Jours de colère » (Dies Irae) en 2018.
Ils se sont transformés en Weapons of Mass Percussion, car ils tiennent effectivement dans leurs mains Des armes de percussion massives.
Ils sont peu du groupe originel, mais l’esprit demeure.
Le son atteint les 110 décibels, sous les coups répétés, leurs bidons souffrent et ne semblaient pas pouvoir dépasser 2 concerts, un pour chaque face. Ils sont devenus plus résistants. Les maillets de bois des frappeurs, les mailloches sont déposées en nombre, faciles d’accès, afin d’être attrapées lors des casses fréquentes.