2016, le Gazétophile réunit des articles puisés aux sources de la presse illustrée du XVIIIe, du XIXe, de la belle époque et des années folles et qu’il commente. Cette nouvelle revue trimestrielle, qui a déjà un an, nous propose donc des numéros thématiques accompagnés de tirés à part et/ou de reprints.
Ainsi le n°5 qui paraît en ce début d’année 2017 donne la part belle à l’aventure à rebondissements de Thérèse Humbert et de son coffre-fort. La pseudo héritière du millionnaire américain Henry Crawford fut à la« Une » de toute la presse pendant plusieurs années.
Sylvain Soreuil l’éditeur de ce nouveau magazine est un professionnel passionné par l’histoire de la presse. Il possède la collection complète du Petit journal Illustré ce qui lui a donné l’idée de remonter le temps grâce aux articles d’époque qui ont captivés les contemporains. Les quotidiens populaires à petits prix, les gazettes divertissantes, les journaux humoristiques, la presse illustrée est née au XIXe siècle de l’imagination de personnalités comme Charles Philippon (La Caricature, Le Charivari) ou Emile de Girardin un patron de presse inventif, qui fera face à Hyppolite de Villemessant qui a repris le Figaro en 1854.
En janvier 2016, commence l’aventure du Gazétophile avec l’histoire du Petit Journal et des presses rotatives de Marinoni.
En 1828, Emile de Girardin avait créé Le Voleur, un journal qui reproduisait les articles qu’il trouvait intéressants chez ses confrères. Il a créé de nombreux titres dans différents domaines : la Mode, Les Connaissances utiles, Le Musée des familles qui ont rencontré le succès. Il a introduit dans le quotidien d’actualités La Presse, créé en juillet 1836, comme pour la Mode le roman feuilleton. Il ajoute des faits divers et de la publicité dans ses pages. Pour les abonnés, il y aura des cadeaux. Il concurrençait Le Siècle créé par Armand Dutacq à la même date qui va utiliser avec succès les mêmes recettes pour baisser le prix de vente. Il faut se rappeler qu’au début du XIXe siècle, les quotidiens étaient chers et se lisaient dans les cabinets de lecture. Les abonnés étaient encore peu nombreux. En 1873, Emile de Girardin devait racheter Le Petit Journal créé en 1863 par Moïse Millaud. Le chiffre de tirage du quotidien était monté en puissance grâce aux rotatives mises au point par le constructeur Hippolyte Marinoni qui deviendra propriétaire du journal à sa mort. Le 29 novembre 1890, Le Petit Journal sortira son premier supplément illustré en couleurs.
Chaque numéro propose un voyage dans le temps sur un thème différent. Vous y trouverez aussi des portraits d’hommes de presse. Pour le n°2 consacré à la Tour Eiffel construite pour l’exposition universelle de 1889 ce sera celui de Villemessan. Le directeur du Figaro proposait une édition spéciale imprimée au 2e étage de la Tour durant l’exposition.
Connaissez-vous l’histoire des scaphandriers ? Voulez-vous tout savoir sur Emile de Girardin ? Il vous faut le n°3.
Gaston Tissandier éditeur de la revue Nature vous le découvrirez dans le N°4 qui répond à la question : Comment voyait-on alors les véhicules et transports de l’avenir ?
Si la revue et l’éditeur vous intéressent vous pourrez les retrouver au prochain salon Bibliomania à l’espace Champerret porte de Champerret, Paris 17e, du 23 au 26 février 2017.