Vous avez trois jours pour découvrir la quatrième édition de Fotofever Paris au Carrousel du Louvre, du 13 au 15 novembre 2015, de 11h à 19h30 vendredi et samedi ; dimanche jusqu’à 19h.
Quatre-vingt galeries internationales s’y sont données rendez-vous pour notre plus grand plaisir, et espèrent vous voir gagnés par la fièvre photographique.
Elles attendent les amateurs et veulent séduire les futurs collectionneurs de photographies.
« La valeur d’une œuvre d’art ne vient pas de son unicité mais du processus artistique et des questions qu’elle soulève » soulignent, les organisateurs, Cécile Schall créatrice de Fotofever et Pierre Naquin directeur d’Art Media Agency (AMA). Le tirage photo est rarement unique, mais s’inscrit ici dans des éditions à tirages limités, au maximum 30 exemplaires.
Un guide Collectfoto distille renseignements pratiques et conseils pour ceux qui veulent débuter « leur collection ». Selon certains études faites de l’autre côté de l’Atlantique, la moyenne des acheteurs se situerait entre 35 et 55 ans… Une sélection d’œuvres pour débuter sont proposées à moins de 1000 euros, c’est l’offre étiquetée « start to collect ».
Les séries prévalent donc et nous permettent de mieux comprendre le travail de recherche de chaque photographe.
Eric Ceccarini poursuit son Painters Project, 100 photos pour 100 peintures. Un travail inachevé qui se construit à la suite de rencontres du photographe ave un peintre et un modèle qui ne sont pas toujours les mêmes. A voir galerie Hegoa (stand B5).
Achat placement ou achat plaisir ?
La technique joue un rôle essentiel. Chaque photographe explore ses propres pistes, mixe les process de prises de vues et de tirages : argentique, numérique, lightbox, polaroid, peinture, 3D, effet miroir, animation, flou… varie les supports : papier baryté, papier japonais Washi, Dibond, gomme bichromatée, papier Fine Art, bâche, verre… et se spécialise, affine sa signature, son style.
De nouveau courant comme la « Métaphotographie » se crée et est à découvrir sur le stand de la galerie Intuiti (A12). Le prix photo fotoprize éclaire d’un coup de flash le travail de la jeune photographe Juliette Andréa Elie pour « Fading landscape » (stand F11). A proximité vous découvrirez l’exposition préparée par Agathe Gaillard « Dans la rue » (stand F10).
A découvrir la série Chaise mentale de Philippe Soussan (F3), collection « chairs » de Galila Barzilaï-Hollander (photo d’ouverture de cet article avec une mise en situation de l’affiche de cette 4e édition).
Reportage photos : Dominique Germond.