Samedi 19 septembre 2020 pour les journées du Patrimoine, les Nautes de Paris étaient au château de Grosbois (Boissy-Saint-Léger, 94). Nous avons remonté le temps jusqu’en 1867. Des fêtes impériales avaient été programmées pour la visite de l’Empereur qui chaque année venait y chasser.
Le prince et la princesse de Wagram recevaient leurs invités les 19 et 20 septembre 2020. Plusieurs visites étaient proposées et diverses animations historiques mises en place.
Un programme spécial avait été préparé pour les enfants. La vie au château des enfants du prince et de la princesse leur était racontée.
Les Marionnettes de Bas les pattes proposaient une visite écrite pour les enfants et à leurs accompagnants accompagnés par les marionnettes des enfants du château. Les plus jeunes pouvaient ensuite utiliser des sulkies à pédales installés dans la cour.
Le fils du maréchal Berthier Alexandre Louis Napoléon Berthier et son épouse Zénaïde Françoise Clary, Le prince et la princesse de Wagram recevaient ce jour là l’empereur Napoléon III et l’impératrice Eugénie de Montijo.
Ceux-ci revenaient d’une visite à l’Exposition universelle. En 1867, elle était installée au Champs de Mars qui avait été entièrement aménagé pour l’occasion. L’Empereur était fier de montrer au monde un Paris entièrement rénové par le Baron Haussmann qui l’accompagnait pour sa visite à Grosbois.
Le baron et la baronne Gourgaud étaient également là. On nous a signalé la présence discrète du Comte Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa, le père de Toulouse Lautrec.
L’Empereur avait ses habitudes au château de Grosbois.
Ainsi, chaque année Napoléon III venait chasser à Grosbois. La partie de chasse était donc au programme et se mettait en place aux sons des trompes de chasse de l’association Le Bien allé de Chennevières.
Lors de l’inauguration du canal de Suez où elle représentera l’Empereur retenu à Paris, l’impératrice Eugénie montera à plusieurs reprises à dos de chameau. Pour les festivités offertes à Grosbois, la fédération Française de Chameaux proposait des baptêmes de dromadaires. En 1869, plusieurs chameaux et dromadaires avaient été ramenés en France. L’impératrice tentera de les acclimater dans les parcs de la baie d’Arcachon où il y avait du sable.
Quelques dames venues avec Carnet de Bals n’ont pas hésité à monter soulignant qu’une danse avait été baptisée « Le pas du dromadaire ».
L’association de danses historiques Carnet de Bals nous a diverti et instruit tout au long de la journée sur les danses du Second Empire. L’Empereur n’était pas un danseur mais il aimait les femmes qui comme celle du boulanger pouvait aller danser pendant que son mari travaillait. Ses danseuses et danseurs nous ont familiarisés avec la danse de « La Boulangère ». Les visiteurs étaient alors invités à participer.
De nombreux participants étaient venus costumés pour ces fêtes.
Passer ainsi d’une animation à l’autre, changer de période historique et changer de tenue devient une vraie passion.
On peut retrouver certains de ces amoureux des voyages dans le temps d’un château à l’autre. Le goût des activités costumées les fait passer d’un siècle à l’autre sans qu’ils en soient perturbés.
A suivre la vidéo de la journée :
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