Photographie

Circulation (s) 2025, le Festival des jeunes photographes européens est au CentQuatre-Paris

Le 5 rue Curial, adresse du 104 (CentQuatre-Paris) est en effervescence avec l’arrivée des jeunes photographes venus du Liban, de Belgique, d’Italie, d’Allemagne, d’Ukraine, de Pologne, d’Espagne, de Colombie, de Biélorussie, de Slovénie, de Chine. Le collectif Fetart, organisateur de l’événement depuis 2011 a dédié un focus à la Lituanie. Une vingtaine d’artistes à découvrir, du 5 avril au 1er juin 2025.

Comme chaque année le collectif propose un programme d’événements comme le week-end professionnel de lectures de portfolio et de masterclasses le samedi 17 et le dimanche 18 mai.

Nous avons rencontré quelques participantes.

Sama Beydoun utilise design, photographie, typographie et peinture.

Notre premier contact a été avec Sama Beydoun originaire du Liban. Nourrit du lien transmit par le matriarcat initial, la nourriture, une fois arrivée en France, elle a chercher à le rétablir. Elle est partie à la rencontre de libanaises et libanais à Paris à la recherche de recettes écrites héritées de leur propre lien matriarcal et de leur histoire. Elle va ouvrir le champs de ses recherches de recettes écrites à une cible plus large, multiculturelle. Elle s’adresse à tous ceux qui sont partis de chez eux…

Giulia, Claudia et Tianyu

Giulia Frigieri, Claudia Fuggetti, Tianyu Wang, nous ont offert un regard croisé attentif aux couleurs de notre planète, de la jeunesse qui subit l’influence de l’environnement et l’emprise familiale.

Pour Giulia Frigieri, Generazione Vulcano, en Sicile, depuis 2021, elle suit et observe des adolescents qui ont grandi sur les îles Eoliennes en milieu hostile, près de volcan en activité.
Tianyu Wang, Hiding and Seeking en Chine; réflexion sur « l‘oppression invisible des femmes dans les environnements familiaux » un cache cache enraciné.
L’Italienne Claudia Fuggetti a mis en scène Metamorphosis, un monde entre réalité et irréalité

L’univers coloré de Claudia Fuggetti pose la question, la nature comment la percevons nous?

Isabella Madrid, « Buena, Bonita y Barata » (Beau, bon et pas cher) est avec ce trio, dans le même atelier. La photographe a grandi en Colombie et a mis en scène une série de photos qui renverse les codes imposés. Sexy « comme les hommes aiment, veulent les femmes », elle bouleverse les codes habituels, mêle numérique et analogique. A découvrir.

Emeline Amétis, Peyi Manman, au pays des mères. Couture et photos pour retrouver et tisser ses origines.

Cette franco-caribéenne, démontre comment l’imagination comble les manques dans les histoires personnels qui ont plusieurs décennies; entre un album photos qui réunit quatre décennies de son enfance en Guadeloupe et les photos réalisées depuis qu’elle est en France.

Anouk Durocher, raconte son ami Bissi « Alter Ego Fantasy »

Anouk Durocher photographe et journaliste dresse le portrait de son ami Bissi qui explore son identité, ses contradictions et se réinvente sans cesse.

Tomasz Kawecki, In Praise of Shadow, en Pologne, Photographie de nuit à la lumière d’une lampe de poche à la recherche d’organismes cachés dans l’ombre d’un univers pollué.

Lesia Pcolka avec Roadside objects nous propose un parcours sur les routes de Biélorussie à la recherche des croix protectrices au bord des routes et aux carrefours.

De nouvelles croix ont remplacées les anciennes. Lesia Pcolka nous propose de les retrouver « détachées du paysage comme suspendues »

Arrêtons nous là. Ces jeunes photographes nous offrent des reportages qui témoignent de leurs origines, de leurs identités et des nouvelles technologies dont ils peuvent bénéficier. Pour mieux comprendre, il suffit de visiter cette édition de Circulation (S).

En 2014 pour sa quatrième édition Fetart installait son exposition 5 rue Curial.

édition 2017

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