Le Palais de l’Institut de France, quai Conti (Paris 6e) accueille, du 26 octobre au 20 novembre (du mardi au dimanche de 11h à 18h), l’exposition : « Divagation, sur les pas de Basho » de Klavdij Sluban, Lauréat 2015 du prix de photographie Marc Ladreit de Lacharrière – Académie des Beaux-Arts.
Klavdij Sluban a préparé avec Hermine Videau-Sorbier de l’Académie et Elise Longuet de Fimalac l’exposition et le hors série de la revue des Deux mondes qui lui est consacré.
Son projet a été réalisé dans le cadre d’une résidence à la Villa Kujoyama, antenne de l’Institut français du Japon, en plusieurs voyages pour une longue pérégrination inspirée, « par les voyages entrepris par Matsuo Basho au XVIIe siècle à travers le Japon féodal. » Une quarantaine de tirages argentiques en noir et blanc très contrastés, au format 40x60cm et 80x120cm auxquels on pourrait donner le titre de « haïkus graphiques »… A noter, cette exposition est au programme du 5e festival Photo Saint-Germain du 4 au 20 novembre 2016.
Le graveur Erik Desmazières, président de l’Académie des Beaux-Arts 2016.
L’Académie des Beaux-Arts accueillait également le 26 octobre les trois finalistes du 10e prix de photographie.
L’initiateur du prix au sein de l’Académie, Marc Ladreit de Lacharrière (Fimalac) a proclamé Bruno Fert lauréat 2016.
Marc Ladreit de Lacharrière félicitant le lauréat 2016 Bruno Fert.
Le projet d’actualité de Bruno Fert a donc été sélectionné.
Yann Arthus-Bertrand a présenté rapidement le travail des trois photographes sélectionnés par le jury 2016. Second membre de la section photographie de l’Académie des Beaux- Arts (entré en 2008), il a été rejoint par Sebastiao Salgado, Bruno Barbey et Jean Gaumy depuis le décès de Lucien Clergue en novembre 2014. Le photographe nîmois avait été le premier photographe a entrer à l’Académie en 2006.
Le photographe Bruno Fert va poursuivre la réalisation du projet : « Intimités temporaires » consacré aux abris que mettent en place les populations migrantes en Europe. Il réalise des photos d’intérieurs, puis il tire le portrait de l’occupant et l’accompagne de son témoignage. « J’ai commencé seul… Depuis, je me suis associé à une ONG, Médecins sans Frontière ». Il a ainsi travaillé sur la jungle de Calais et continuera ailleurs « ce travail qui me tient à coeur », a-t-il annoncé.
Le prix d’un montant de 15 000 euros a pour vocation d’aider des photographes confirmés, français ou étrangers travaillant en France, à réaliser un projet significatif et à le faire connaître au public. « Il ne privilégie aucune école, aucun style, aucune thématique. »
