Du 10 mars au 3 avril 2016, le carreau du Temple reçoit le salon du dessin contemporain Drawing Now Paris qui y fête ses dix ans.
Voici notre sélection de dessins
Nous y avons découvert en focus la série Panic Book réalisée par Nemanja Nikolic né en Serbie (ci-dessus) présenté par la galerie Hélène Lacharmoise (Paris 3e). Notre préférée.
Cette série de 255 dessins à l’encre et au fusain sur des ouvrages consacrés au socialisme yougoslave, inspiré des films d’Hitchcock est devenue une séquence de vidéo animation.
Depuis la réouverture en 2014 du Carreau du Temple, le salon réunit une fois par an des galeries internationales qui y présentent des artistes confirmés et des artistes «émergeants».
Entre le niveau haut du lieu et le niveau bas, le sous-sol, se sont ainsi 400 artistes représentés par 74 galeries qui étaient exposés.
Par contre si vous n’avait pas pris le catalogue, et que vous n’avez que le plan pour vous guider vous aurez peut-être du mal à trouver l’artiste qui vous intéresse.
Toutes les techniques sont représentées dans cet univers où dominent le graphite, la mine de plomb, l’encre et le fusain. Collages, découpages décomposition de mouvements, palimpsestes ont un réel succès.
Les papillons se brûlent leurs ailes avec l’artiste autrichienne Marianne Lang. Elle utilise un fer chaud pour brûler les motifs et les incruster dans le papier comme ses papillons de nuit qu’elle reproduit. (galerie Backer Strasse, Vienne)
Dominé par les grands formats
La galerie Particulière avait accroché la série de l’Américain Ethan Murrow Woodland Madrigal, graphite sur toile en format 137cm x 91cm.
La galerie Anna Marra Contemporanea qui participait pour la première fois présentait Michael Ryan et notamment deux œuvres réalisée en 2016 de Michael Ryan dont « The Painter ».
Galerie Mazel (Bruxelles) : Valentin Van der Meulen, l’artiste travaille en très grands formats jusqu’à 10m x 3m. Ce qui nous a séduit ce sont ses portraits réalisés à la gomme qui soignent les détails, jusqu’au grain de peau, ici en format 195 cmx130 cm.
Pour ceux qui ne sont encore allés au nouveau Carreau du Temple, ce sera l’occasion de le découvrir dessus et dessous. Le sous-sol est désormais aménagé. Il est resté longtemps enterré. Il avait, lors des travaux réservé bien des surprises aux archéologues qui ont travaillé sur ses 4000 m2 et ses 500 ans d’histoire.