Pour tous ceux qui aiment chercher des documents anciens sur un sujet qui les passionne, un tour au marché des vieux papiers de Saint-Mandé peut se révéler intéressant. En effet, depuis plus de 20 ans des spécialistes des vieux papiers, disques, timbres, livres, cartes postales, monnaies… Tous détenteurs de la carte professionnelle de commerçant, au total 43 exposants se retrouvent le mercredi au métro Saint-Mandé. Depuis quelques années Jacky Mabilat a été élu président de l’association organisatrice. Il attribue les places, dès 7h et répartit les exposants près du métro Saint-Mandé, entre l’avenue de Paris qui n’est qu’à 100 mètres de la porte de Vincennes et l’avenue de Gallieni à Saint-Mandé. Prix de la journée 35 euros. Certains, les plus anciens ont leur place attitrée. Tous sont prêts pour 9h, heure officielle d’ouverture du marché aux vieux papiers … « Mais, il faut, dès 17h, libérer la place pour le marché alimentaire qui se tient là le jeudi ». Une vingtaine d’exposants sont membres de l’Association des commerçants Aux Amis des collectionneurs de Saint-Mandé. Ils sont présents quel que soit le temps et constitue le noyau dur de cette manifestation.
Le rendez-vous des collectionneurs et chineurs
Ainsi, Joëlle Le Mouel, propose des capsules de champagne et pleins de choses utiles pour le rangement comme des étuis pour les cartes postales, des classeurs, des boîtes étuis qui deviennent de plus en plus difficiles à trouver.
Liliane Bach Tanzilli, trésorière de l’association est passée de la comptabilité à la brocante avec quelques poupées. Depuis, elle a ajouté les vieux papiers, les cartes postales étrangères anciennes. « Quelque soit notre spécialité, il faut suivre nos clients qui évoluent, la mode qui change et anticiper leurs attentes. » Les habitués viennent aux nouvelles et d’un stand à l’autre on entend régulièrement les petites phrases : « Quelques chose de nouveau pour moi… Non ! Rien… Je jette un coup d’œil… A la prochaine. » Mais, le marché est aussi un espace de convivialité où les collectionneurs solitaires aiment évoquer avec des connaisseurs les pièces rares qu’ils gardent jalousement loin des curieux.
(photos : Dominique Germond ; article du 5 février 2014, mis à jour le 9 octobre 2014)