6 janvier 2017. dès la porte d’entrée de la Fondation Taylor, l’association des artistes, au 1 rue La Bruyère (Paris 9e), nous sommes enveloppés par une lumière très vive qui se dégage des tableaux exposés. Ces œuvres sont à découvrir jusqu’au 28 janvier 2017. Elles rendent compte du parcours de Monique Baroni (1930-2016).
Ses derniers tableaux présentés ici datent de 2016 et 2015. « Ses dernières peinture elle les a faites durant sa maladie car elle travaillait très vite…ces œuvres portent un message de paix… son enthousiasme et le feu sacré qui brûlait en elle alors qu’elle menait son propre combat contre le mal qui la rongeait. » Marie-Christine Baroni, sa fille et les autres membres de la famille ont réuni une soixantaine d’œuvres.
Cette exposition rend compte du cheminement de l’artiste dans le choix de ses sujets, de ses premières natures mortes des années 70 (au sous-sol), en passant par des portraits jusqu’à ses dernières œuvres restées très lumineuses et réalisées, depuis l’automne 2015, à Grenoble.
Elle a voulu transmettre un message: « L’Art langage universel qui réunit l’Humanité » date de 2016.
Une quarantaine de peintures ont pu être réunies en provenance de son atelier de Bercy et d’autres acheminées de Grenoble, difficile collecte car beaucoup de ses toiles figurent dans des collections particulières internationales et publiques.
La famille a ajouté une quinzaine de toiles qui étaient accrochées chez les uns et les autres.
Un critique parlant du travail de l’artiste a écrit : « La couleur est vive, parfois stridente, toutefois dans le contexte de gammes chromatiques très diverses et toujours accordées dans la lumière à partir de la dominante choisie. La couleur construit le tableau… »
De sa peinture, elle disait : « je ne suis ni figurative, ni abstraite dans ma recherche, je cherche simplement à épurer mes sentiments personnels.
La toile doit devenir un chant dans lequel les notes sont des teintes, avec des modulations et des harmonies presque musicales. »
La couleur rayonne et transmet « La joie des couleurs », le titre d’une des œuvres exposées qui date de 2008.
On perçoit la musique des tissus chatoyants« Soierie » (1980), les couleurs des marchés « Petit marché » (2014), « Petit marché au fleurs » (2014) ou « Grand marché » (2011), Ses gammes de couleurs s’harmonisent dans une symphonie du soleil, comme en témoigne son hommage à Bonnard.
Très active, elle a dirigé un atelier de peinture à Rueil-Malmaison de 1977 à 1990. Elle était vice-présidente du Salon d’Automne (Paris), sociétaire de nombreux salons. Elle a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives. Sa dernière exposition était en Tunisie en 2014, elle avait 83 ans.
En 2015, elle est la lauréate du Grand prix Léon Georges Baudry. Ce prix distingue un membre de la Fondation, artiste français connu, peintre ou graveur, âgé de 55 ans minimum, ayant un réel talent figuratif pour l’ensemble de son œuvre.
A son tour, elle crée le prix Monique Baroni « Pour un jeune artiste membre de Taylor au talent prometteur. » Il a été décerné pour la première fois en 2016 à Dongni Hou (née en 1987), une jeune artiste d’origine chinoise.
Pour compléter votre visite grimpez par l’escalier ou prenez l’ascenseur pour le quatrième étage. La fondation Taylor est installée dans la maison-atelier du peintre Albert Maignan (1845-1908) qui a été un de ses présidents. Son épouse l’a léguée selon sa volonté en 1947. Dans l’atelier du peintre Albert Maignan, au quatrième étage son immense toile Les voix du Tocsin restera exposée jusqu’en 2019, pour la durée des travaux d’extension du musée de Picardie. Il a donné ses collections d’antiquités, et son fonds d’atelier à ce musée. Son travail de peintre et illustrateur a été présenté à la Fondation du 11 mars au 16 juillet 2016.
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Comment posted on 8-13-2023Bonjour
J’ai en ma possession 1 toile ayant la signature de M Baroni.
Comment faire pour l »expertiser ?
Merci pour votre réponse.
Cordialement