Nous avons découvert, le 13 novembre, l’exposition itinérante et éphémère : S.E.N.S, au 130 rue de Turenne (Paris 3e). Elle y était présentée jusqu’au 16 novembre. Elle réunissait les planches originales du roman éponyme . Un récit graphique silencieux en noir et blanc : S.E.N.S, de Marc-Antoine Mathieu (éditions Delcourt), ainsi que des bronze et une vidéo.
Dans ce récit aux limites de l’absurde, tout est Sens, direction.
Suivez la flèche, le parcours d’une sorte de détective de l’impossible, qui franchit tous les obstacles… Le héros passe la porte du « Grand Rien » … par un trou de la serrure…
Un parcours fléché qui a du sens
Ce voyage de flèche en flèche, de case en case devient labyrinthique, pyramidal, mural. Son monde se redessine, prend des formes nouvelles, se transforme, se déforme, s’efface. Une plongée dans le rien, spirale infernale, lame de fond, le héros nous entraîne à sa suite dans des hors pistes métaphysiques qui soulèvent des montagnes de sable. Les grains de sable du temps s’écoulent et nous nous interrogeons, poussés vers l’ultime dessin…
Une expérience graphique et poétique proposée par Marc-Antoine Mathieu invité par la galerie Huberty-Breyne à Paris. L’exposition s’installe à Bruxelles à partir du jeudi 27 novembre et jusqu’au 4 janvier prochain.
L’auteur est aussi le père d’une série dont le personnage est prisonnier de ses rêves. Il se nomme Julius Corentin Acquefacques (Kafka à l’envers), son monde se métamorphose à l’envi.
Photos : Dominique Germond