Visa, un regard sans concession sur la Planète

Photo de Chris Hondros (Getty Images) Testament.

Hôtel Pams, à Perpignan, au siège de l’association Visa pour L’Image.

A l’occasion de la 26e édition du Festival international de photojournalisme :

Visa pour l’Image, à Perpignan,

les reportages exposés nous ont conduits au-delà des images publiées dans la presse internationale, nationale, ou encore à la télévision.

Le 20 avril 2011, Chris Hondros était tué en Lybie. L’exposition « Testament », à l’Hôtel Pams réunissait une sélection de ses plus belles photos…

Les images de ces professionnels nous conduisent… au cœur des combats, des pollutions, des fanatismes, auprès des minorités, face à des hommes et des femmes dont l’univers vole en éclats,  nous pénétrons dans leur vie… après ou  à l’instant d’avant…
Une quinzaine d’expositions étaient présentées au Couvent des Minimes, parmi lesquelles une trentaine de « premières images » d’amateurs « qui, depuis 2001, n’ont pas changé le photojournalisme ni créé le raz de marée qui devait emporter la profession. »

Au couvent des Minimes, une quinzaine d’expositions…

Les reportages nous ont conduit au Vietnam, sous le regard de « Ceux du Nord » ; au cœur d’une prison gérée par des prisonniers au Vénézuela ; auprès de femmes militaires violées aux Etats-Unis ; devant le mur qui s’élève entre l’Inde et le Bengladesh ; après un Typhon aux Philippines ; sur la place Maïdan à Kiev, fin 2013… En Afrique du Sud…

L’ukrainien Maxim Dondyuk, témoin des événements de la place Maïdan.

Maxim Dondyuk, lauréat du prix de la Ville de Perpignan Rémi Ochlik 2014.

Euromaïden ou la culture de la confrontation, de Maxim Dondyuk, au Couvent des Minimes.

Ces reportages ont pris du temps, des mois mais aussi des années, selon les sujets…

L’émotion qui nous gagne fait que certains visiteurs éprouvent le besoin de toucher du doigt cette réalité qui les émeut au grand désespoir des personnes chargées de surveiller ces expositions.

Et puis, il y a quelques bouffées d’air frais, d’espoir comme au Brésil les jeunes des favelas passionnés par le football et… le photojournalisme.

Une dizaine de superbes lieux accueillaient ces expositions, parmi lesquels, l’Eglise des Dominicains, le Couvent Sainte-Claire… jusqu’à la Poudrière où était installée la librairie éphémère.

Près de la Cathédrale Saint-Jean, le Campo Santo proposait le soir des projections d’actualités, des reportages, des remises de prix, présentés par Jean-François Leroy, directeur général de l’animation du Festival et son équipe.

Xavier Zimbardo auteur des « Veuves Indiennes« .

Sur la vidéo vous pourrez voir :
Quelques salles du Couvent des Minimes ;
-l’un des trois lauréats du prix de l’Association nationale des iconographes, prix Ani-PixPalace 2014, remis à Frederick Buyck : pour son reportage : « Jesus- Make-up & Football ». Les trois reportages sélectionnés, celui de Frederick Buyckx, « Dystopia » d’Alexa Brunet et « Syria » de Niklas Meltio seront présentés au Bar Floréal ( Paris 20e) en octobre.
– Le Visa d’or de la presse quotidienne : chèque remis par François Calvet, vice-président de la communauté d’agglomération de Perpignan, à Meeri Koulaniemi pour son reportage sur les mutilations génitales féminines au Kenya publié dans le journal Helsingin Sanomat (Finlande).

Et un souffle puissant de générosité, de bonheur, d’espoir, la beauté qui nous émeut, la projection des « Veuves Indiennes » de Xavier Zimbardo…

Reportage photo : D. Germond