Rencontre à la librairie Au plaisir des yeux (Paris 14e), qu’anime avec passion Anne Guyot, avec celle qui a donné vie à L’agent, Pascale Dietrich.
Le héros qui a eu une enfance « calamiteuse » est devenu une pointure dans son domaine. Il exerce la profession d’agent très particulier, un dénicheur de talents.


L’agent cherche de nouveaux savoir-faire qu’il choisit avec beaucoup d’attention. Il sélectionne, recrute et confie des missions préparées avec soin à des artistes qui ont chacun une vraie spécialité, une disposition spécifique, un coup de patte gagnant.
En fait, » il gère les contrats qu’on pose sur la tête de certains indésirables et qui rapportent dix pour cent du montant destiné au tueur. «
Dans sa carrière auréolée du succès qui l’a conduit jusque dans le XVIe arrondissement de Paris, un grain de sable va gripper la mécanique bien huilée que cet agent si particulier entretient avec le plus grand soin. Mais ce raté, aux conséquences qui peuvent devenir mortelles pour lui, va l’obliger à fuir.
Il va unir sa destinée à celle d’une femme de contacts qui rencontre elle aussi des difficultés. Elle a choisi de s’évader du sort que ses proches lui ont programmé car elle est à l’âge où on envoie les anciens à l’Ehpad.
Nous voici donc embarqués dans une aventure fidèle à l’idée que l’on se fait d’un roman noir mais qui dans une veine burlesque va nous conduire jusqu’à un camping à Vierzon.
192 pages, Format 12×18 cm avec jaquette et bandeau (éd. Liana Levi, octobre 2024). Il en est déjà à sa 3e réimpression. Prix : 18 euros. L’ouvrage existe également en version numérique à 15,99 euros.
