Renault n’est plus dans l’Île Seguin. Les usines de l’île ont fermé en 1992. Les bâtiments ont été démolis et le site a été dépollué en 2004 et 2005.
La pointe aval a été cédée pour un euro symbolique, en 2009, au Conseil départemental des Hauts-de-Seine pour l’implantation de la Seine Musicale.
La Seine Musicale abrite le SeineLab, un lieu de création et d’expérimentation sonores qui se visite gratuitement.
Côté expérimental et scientifique : Le SeineLab
Émilie Deplace en est la cheffe de projets Hors Scène et accueille les visiteurs, du mercredi au samedi de 14h à 19h.
Jusqu’au 1er février 2025, venez participer à une expérience immersive : « A l’écoute des poissons et autres crevettes bruyantes. »
Plongez dans un univers de sons qui unit la mer et la musique et qui vous fera entendre des sonorités venues de profondeurs quasi inaccessibles.
L’exposition a été préparée avec le concours de Fabrice-Elie Hubert, Rémy Demarthon et Xavier Thual.
On y découvre des vagues de sons nées au fonds des océans.
L’exposition propose des représentations spectrales, des photos de sons à capter grâce à des QR codes au sol.
Et une solution pour les malentendants.
A noter, une rencontre avec les artistes est prévue en visite libre le samedi 9 novembre 2024 de 14h à 18h.
Du côté des Arts
Cet automne, la façade de la Seine Musicale a été réinterprétée en dragon, Oru Dragon, par une artiste du Street Art. Stoul a installé sur le corps de ce dragon qui vit dans l’île et dont la tête miroite sous le soleil, des compositions géométriques et colorées éphémères.
Dans la grande rue du pavillon de la Seine Musicale les Révélation Emerige
La Grande rue traverse et irrigue tout le bâtiment.
Elle met en scène les « Révélations Emerige » de la bourse créée en 2014.
Des artistes sont choisis afin de présenter leur travail à la Seine Musicale (à l’aval de l’île).
La société Emerige pilote, l’installation et l’aménagement de la pointe amont de l’île. (Voir le plan des aménagements plus haut)
Là-bas, à la Pointe des Arts s’ouvriront, notamment, la Fondation Emerige et un Hôtel Arty4****.
Les plans en cours sont à découvrir au Pavillon des Projets (101, avenue Georges Askinazi, Boulogne-Billancourt).
Anne d’Aboville directrice déléguée à la Seine Musicale nous accueillait et nous guidait afin que nous découvrions le lieu et les nouveaux artistes.
MOTORAMA 360 et Chantiers enchantés, Révélations Emerige
Anne Borlot, adjointe au chef de service actions artistiques et territoriales du département des Hauts-de-Seine nous présentait, dès l’entrée du pavillon, l’immense toile Motorama 360.
Justin Felix, chargé de projets-Pavillon des Projets, nous détaillait le travail des auteurs de ces toiles monumentales Antonin Hako et Salim Santa Lucia.
Leur démarche :
Les artistes explorent les Haut-de-Seine.
Ils mènent une enquête sur les modifications des territoires.
Lorsqu’ils repèrent un endroit significatif pour eux, ils s’arrêtent.
Ils couvrent le véhicule d’une housse en polyester.
Différents véhicules ont été utilisé pour ces expériences.
L’un peint et l’autre photographie, filme, documente leur action.
De retour dans l’atelier, ils finalisent le travail.
Alice Louradour a transformé une partie du foyer de l’auditorium qui est devenu l’endroit des Chantiers enchantés.
Elle a travaillé sur l’esthétique du lieu avec des tubes de chantier de quatre couleurs.
Elle a habillé les poteaux, avec environ 150m de tube par colonne.
Elle a alterné les couleurs : noir, rouge, jaune, bleu ; accentuant leur mouvement et fixant l’idée d’un dessin d’enfant dans les airs qui fait penser à des jeux de lassos.
A découvrir également dans la grande rue des œuvres qui ont été présentées au salon de Montrouge. La collection d’art contemporain du département, peintures, dessins, autres médiums qui ont été présentés au salon de Montrouge.
Nous voici arrivés place Rodin : Agali-chambre extatique de Jean-Bernard Métais était installée en 2021.
A la pointe aval s’élève Ether (Égalité) du Japonais Kohei Nawa, 25 mètres de haut, tridimensionnelle avec 12 facettes en inox chromé légèrement colorées. Elle est fixée au sol par des micros pieux de 20 mètres de profondeur afin de faire face aux vents violents.
La figure de proue de la Seine Musicale représente la chute inversée des gouttes d’eau qui tombent jusqu’au sol.
Elle symbolise l’égalité de tous les hommes, de toutes les choses face à la gravité.
En 2019, L’artiste avait remporté avec l’agence Danae.io le concours internationale du département des Hauts-de- Seine lancé à l’initiative de Patrick Devedjian.
Symbole de l’égalité. Certains y voient un phare.
Elle s’inscrit dans l’axe de la statue de la Liberté qui est à la pointe de l’île aux Cygnes, à proximité du pont de Grenelle.
Rejoignons la sortie. Un dernier regard pour le Pouce de César installé dès 2017 avec la Défense d’Auguste Rodin, pour l’inauguration…
Et retour à Paris par Boulogne-Billancourt.
Un coup de Pouce de César pour l’oeil du Dragon …
