« Un petit jet d’eau, une station de métro… ». Sur ces quelques paroles d’une célèbre chanson, un rendez-vous avait été pris au pied de la Butte afin d’accompagner un groupe de professionnels du tourisme pour un rallye/balade commenté de Montmartre. Un temps froid mais sec, donnait à chacun l’envie de marcher d’un bon pas. Mais, la curiosité a prévalu, surtout pour écouter les commentaires d’un vrai titi parisien.
Pour certains qui n’étaient pas de Paris, il y a eu la découverte des rames, qui vont de pair avec la devise de la Capitale « Fluctuat nec Mergitur ». Elles sont l’œuvre du designer Philippe Starck. Chacun de ces 767 panneaux historiques, que de nombreux Parisiens appellent des pelles peut-être parce qu’ils aiment fredonner : « les feuilles mortes se ramassent à la pelle, les souvenirs et les regrets aussi … » fournissaient une bonne partie des réponses.
Petit à petit, Montmartre s’est dévoilée
Ses cabarets, ses fêtes, ses bals, ses spectacles, ses artistes: peintres, écrivains, chansonniers, réalisateurs… ainsi que ses chansons racontent l’histoire de la Butte tout comme les films qui y ont été tournés et ses musées. La Commune libre c’était aussi la campagne, le maquis, les lieux où s’encanaillait le tout-Paris, un lieu de plaisirs mais aussi d’une vraie vie de Bohême.
« Les escaliers de la Butte sont dures aux Miséreux… » L’’ascension à pied a été préférée à la majorité moins trois quatre voix qui ont pris le funiculaire.
Place du Tertre, le peintre Georges Cara Madre nous attendait pour nous expliquer les us et coutumes du lieu. Plus tard, à la tombée de la nuit, la rue Lepic, sous les éclairages, semblait vouloir transmettre à ces visiteurs un peu de l’esprit Montmartrois avant que les visiteurs ne reprennent le métro au terme de cette journée de découverte sur le thème :« Paris d’une chansons à l’autre » (extrait du livre à paraître aux éditions Les Nautes de Paris : Paris en chansons, rive droite).
(photos: Dominique Germond)