Balades ludiques à pied dans Paris

Musée des Arts Forains, un après-midi au Festival du Merveilleux

Afin de terminer l’année sous le signe du Merveilleux, le Musée des Arts Forains propose son festival, du 26 décembre au 2 janvier 2023.

Des spectacles ont été spécialement programmés pour ces journées :

Illusions du théâtre du Merveilleux, derviche tourneur, initiation au French Cancan, à la musique Mongole, histoire des danseurs de claquettes avec démonstration, Mapping vidéo et automates afin de retrouver l’esprit de Venise la Sérénissime…

Et…

Certaines attractions sont proposées comme les jeux de glisse, la course de vélo, de chevaux, celle des garçons de café… quelques manèges sont accessibles, les autres sont au repos.

Studio photo Enzo Lucia

Pour rapporter un souvenir photographique original, -rien avoir avec les photos que vous prendrez avec vos portables- si vous avez pris rendez-vous lors de votre inscription, on tirera votre portrait comme au XIXe siècle, en utilisant le procédé au collodion qui vous sera expliqué, dans l’espace d’Enzo Lucia.

Des musiciens

Dans la rue-jardin, animation tout au long de la journée avec des gourmandises, des collations rapides et une musique omniprésente.

Sont inscrits au programme musical, l’orgue de Barbarie avec Riton la manivelle, l’accordéon de Florent.

La parade de l’homme oiseau (12h et 17h30) a son propre orchestre avec ses violons, cuivres et percussions que vous aurez croisé auparavant.

Jean-Paul Favand a installé dans les anciens chais de Bercy depuis 1996, ses collections qui constituent le Musée des Arts Forains labélisé Entreprise du Patrimoine vivant en 2009.

Ibrahim Hassan, le Derviche tourneur
Ibrahim Hassan après la démonstration

Tout au long de l’année, l’accès se fait sur réservation pour des visites guidées qui vous plongent dans un univers hors du temps.

On y retrouve des attractions, manèges, baraques, carrousels, salons thématiques, funambules, acrobates, spectacles…

Mais aussi du mapping vidéo, des spectacles numériques.

2022 va se refermer sur le Festival du Merveilleux.

Le Musée participe au rendez-vous annuel des journées européennes du Patrimoine

Tout a commencé au début des années 1970.

Antiquaire et collectionneur d’objets insolites liés au monde du spectacle, Jean-Paul Favand va réunir de nombreux objet de l’univers du Cirque, de la fête foraine.

Le sourire du fondateur du Musée des Arts Forains, Jean-Paul Favand

De 1988 à 1993 à Gentilly, il ouvre le premier musée des arts forains.

Des jeux qui ont trouvé leur écrin.

Il l’installe dans le 15e, de 1993 à 1996, avant de se poser aux Pavillons Lheureux, à Bercy où au XIXe siècle, on trouvait déjà une ambiance de fête avec le vin et les guinguettes.

Il va redonner au lieu son esprit de fête

Laurette de Paname, chanteuse sans micro utilise un porte voix pour chanter
Figure du Cancan au XIXe siècle : le « Port d’arme« 

Chaque mise en scène et chaque spectacle racontent ce XIXe siècle ; le développement, l’épanouissement de la fête foraine ; son rôle pédagogique et l’évolution progressive des techniques, notamment celle des chevaux de bois.

Des artiste comme Laurette de Paname donnent des explications sur la danse.

Ici sur les origines du Cancan, ainsi que sur les danseuses de l’époque comme La Goulue.

Laurette de Paname va initier le public et lui faire danser le French Cancan.

Manèges du XIXe siècle et jeux anciens sont réunis ici

Les bicyclettes attendent les prochains sportifs.
Le piano un instrument indissociable de l’époque

Les chevaux de bois font leur apparition après la Révolution. Au XXe siècle véhicules et personnages vont s’installer sur le plateau circulaire.

L’invention de la bicyclette va être transportée sur un manège, dès 1861.

Les orgues mécaniques, limonaires et orgues de barbarie fournissent l’ambiance musicale. Certains instruments ont été mécanisés pour jouer sans musicien, comme les pianos.

Au plafond du Théâtre du Merveilleux, des motifs d’éventail pour cette salle qui peut devenir une immense salle de bal et réception.

Les plafonds sont décorés, des toiles sont peintes pour que le décor suive le scénario de la salle.

Le plafond des Salons Vénitiens

Danse – Chant – Musique pour écrire une histoire

Mandaakhai Daansuren familiarise les visiteurs aux chants diphoniques et musiques mongols.
Et Philou, danseur de claquettes, fait résonner l’histoire de ce genre.

Nous retrouvons ici l’ambiance de la fête en nous déplaçant d’une salle à l’autre, d’un spectacle à l’autre, du théâtre du Merveilleux au Musée des Arts Forains, des Salons Vénitiens au Magic Mirror. Les quatre salles ont leurs spectacles de 30 minutes en accès libre.

Les baraques et stands font partie du décor avec les jeux de tir, d’adresse, loterie, friandises, voyance, cartomancie, spectacles, expositions, cabinets de curiosités, palais des glaces.


L’attraction des garçons de café permettait de parier.

En 1880, 18 wagons étaient nécessaires pour transporter un carrousel-salon, avec salle de bal, brasserie, scène de spectacles, attractions, manège tournant. Tous les sens étaient et sont toujours sollicités : olfactifs, sonores, visuels, tactiles, gustatifs.

A suivre, la vidéo de cet après-midi au Festival du Merveilleux

Commentaires

Laisser mon commentaire

Notre boutique en ligne

Boutique

Les libraires partenaires

Recherche